Nouvelle-Zélande – Christchurch to Nelson

Amis Kiwis, nous voilà !!! Nous foulons donc pour la première fois, la terre des all-blacks.

Ce voyage entre Tahiti et Auckland aura été le plus long de notre vie et pourtant nous ne l’avons pas vu passé…en effet, notre journée n’aura durée qu’une heure (désolé Nico c’était le jour de ton anniversaire c’est pour cela qu’on a réagit en retard…). Nous sommes passés en 5h de vol, d’un -11h, heure de Paris, à un +12h. Soit +23h de décalage en un claquement de doigts. Nous arrivons donc le 1er au soir à notre hôtel relai à Auckland.

Car nous allons reprendre l’avion sur une ligne interne le lendemain soir direction l’île sud, Christchurch.

Cela a d’ailleurs été la journée loose. On a pris un hôtel proche de l’aéroport et de la zone industrielle où tous les loueurs de camping cars (RV) se côtoient, histoire de réserver notre Rv à l’arrivée à Christchurch. On les a tous fait ! On a marché 10 bornes dans une ZA à démarcher tous les loueurs, Maui, Britz, Juicy, etc…et rien. Ils ont plus un seul RV de dispo pour 2 personnes avant mi-mars…En clair, la Nouvelle-Zélande en mars c’est encore full season ! Pas de négociation possible, ils ont des RV pour 4 personnes…mais au prix de 4 ! Et quand tu vois le tarif d’un camping car avec assurances en cette saison pour 4 semaines, c’est plus de 5000 Euros ! Sans compter que derrière faudra payer ton emplacement 50 balles dans les parcs à Rv tous les 2 ou 3 jours pour quand même te brancher à l’électricité, vider tes eaux usées etc…

On a toujours eu du bol en organisant tout en dernière minute depuis notre départ ! On planifie jamais rien à l’avance sauf rares exceptions (B&B île de Pâques par exemple) et encore, c’est au max une semaine plus tôt…ben pour une fois ça a pas marché..mais on se dit presque que c’est pas un mal !

Car, par contre, un SUV Toyota tout neuf, en location pour 30 jours…c’est 800 boules…le calcul est vite fait, pour nous, même si sur le coup il y a pour Howard une petite déception de pas faire le road trip NZ à la mode mais où tout est fait pour dans ce pays, ce sera en SUV, avec acquistion d’une glacière et d’un barbec à gaz dans le coffre !

Sans avoir mis le pied dans Auckland, qu’on garde pour la fin, on atteri donc le 2 au soir à Christchurch.

On récupère notre beau Toyota bordeaux, et on va dormir dans un bon motel comme on va en faire souvent, avec le coin cuisine équipé !

C’est vraiment donc le 3 que commence notre nouvelle immersion. On se lève tranquille, buvons notre café et commençons à organiser le coffre de la voiture qui sera notre stockage pendant 1 mois. On sort la tente, les duvets, tous le matos de camping des sacs à dos histoire de les alléger, on va acheter la glacière, le mini barbec et cartouches de gaz, assiettes et bols en alu, et un petit set de casseroles…bref…prêt pour les bouffes à la roots mais en mode moins clochard qu’avec la technique Howard de la boîte de conserve.

Une petite journée à visiter Christchurch

qui se reconstruit depuis le tremblement de terre de 2011 qui a quasiment détruit tout la ville !

Car oui, en NZ il y a tous les jours des secousses sismiques…tu les sent quasiment jamais, mais parfois, ca bouge un peu, et d’autres rares fois…hélas beaucoup ! C’est donc 195 morts, plus de deux milliers de blessés et une ville ravagée en 2011,

qui proposent aujourd’hui des dizaines et dizaines de parking à ciel ouvert, là où les immeubles détruits n’ont pas encore été reconstruits…

C’est aussi des bâtiments encore insalubres, qui attendent d’être détruits ou réhabilités, de vieux bâtiments historique

encore en réhabilitation,

où des statues qui regardent de vieilles églises qui gisent encore à coeur ouvert au milieu de la ville…

Mais c’est aussi une ville charmante,

avec comme dans tous le pays le charme de ne pas avoir, ou très peu, de bâtiments supérieurs à 3 ou 4 étages, des bâtiments tout neufs,

des tonnes d’édifices

et maisons avec de magnifiques baies vitrées…

Il fait bon vivre et se balader

dans Christchurch.

Et on a même droit à une petite session

de grafs

comme on aime.

à chasser

en ville…

On monte en haut de la colline avec les petits oeufs

pour avoir une vue du quartier et déjà le charme des paysages commence à se profiler !

Nous partons ensuite en direction du Nord, jusqu’à Kaikoura.

La ville où toute l’année, y’a pas de saison à attendre, tu peux voir des lions de mers,

des baleines et des dauphins ! Et parfois, avec du bol, de l’énorme Albatros, le plus grand du monde avec 3 à 4 mètres d’envergure (on l’a vu s’envoler…magnifique…mais Howard étais pas OP avec l’appareil photo), et de l’orque !

On part donc le matin

se faire une petite balade

en bord de mer,

pour aller côtoyer

les lions de mers qui se prélassent sur la plage.

Ici, pas de barrières, de zones de sécurité…

si tu veux aller essayer de caresser un Sea Lion, c’est ton droit (même si en faisant ça on considère que tu oses tout comme dirais Audiard), y’a juste des écriteaux au début qui te rappellent que c’est un animal sauvage et qu’il risque de te gnaker si tu t’approches trop…

Alors tout le monde respecte aussi et surtout le droit à l’animal d’être peinard, et c’est encore avec régal qu’on les observe à quelques mètres se prélasser au soleil !!

Puis, l’après-midi, vu que les baleines, on avait vu en Argentine, on décide d’aller cotoyer les dauphins…en bateau qui est maintenant un moyen de locomotion totalement maîtrisé par Oui !

C’est tout simplement admirable !! C’est environs 200 dauphins sauvages qui accueillent et viennent jouer autour du bateau..et dès que le bateau démarre ils commencent à le suivre et jouer autour. Une vidéo qui donne une idée du délire….

Des bonds, des pirouettes,

des galipettes…

Nous qui n’avions jamais vu de dauphins, car ayant toujours refusé d’aller dans un endroit où ils sont en captivité, c’était trop trop beau.

On croise aussi d’autres types d’oiseaux de mers

Vendredi 6, on continue à pousser jusqu’à la pointe nord de l’île sud, et on continue la boucle vers l’ouest.

Petit déjeuner café moule à Havelock, avec le spécialité d’ici la moule verte. De bonnes grosses moules avec la coquille verdâtre,

pêchée du matin. C’est donc un café et un plateau dégustation de moules (au lard, à la bière, en beignet etc..),

qui nous servira de petit-déjeuner de champion.

On va ensuite se balader sur le port

à la découverte de la faune locale, cygnes noirs,

oiseaux bizarres au bec rouge,

et autres bizarreries…

et même si je vous la joue culturel en allant trouver leur nom ca sert à rien car demain vous l’aurez oublié..

alors la couleur ça suffit !

Après cette mise en bouche, on continue vers Nelson, ville de bord de mer, dotée d’un micro climat et ensoleillé quasiment toute l’année ! Mignon, une petite balade dans la ville

et devant ces immenses plages que la marée basse dévoile laissant les bateaux échoués au milieu.

Puis on la pousse toujours plus au Nord, jusqu’à la réserve d’Abel Tasman où nous attend notre mini cabine à The Barn Backpackers pour y passer la nuit…

Polynésie française – Bora Bora

Un autre grand jour pour Oui…40mn de bateau pour revenir à l’aéroport, et ensuite c’est pas moins de 4 décollages et atterrisages d’avion entre les petites îles pour arriver enfin à Bora Bora, la perle du pacifique !!

Hé bien figurez vous qu’elle a tout géré tranquille, comme une pro. Allez, une petite marque de pouce dans l’avant bras d’Howard sur un petit trou d’air mais rien de plus…

C’est donc à 14h30 que nous arrivons à Bora. Alors cette île est elle si merveilleuse ?

Du ciel quand tu arrives, ça envoi du pâté !

L’île haute, avec ses sommets dont le mont Pahia, le lagon entouré des motus…elle est magnifique…

Mais sur terre…moi je pense qu’il y a mieux ! On verra pourquoi…mais soyons clair, c’est top !

Un truc sympa quand tu arrives à Bora, c’est que l’aéroport est sur un motu. Donc quand tu sors du bâtiment, ben faut prendre un bateau qui t’emmène à Vaitapé le semblant de petite ville de l’île.

Nous voilà donc à debarquer sur l’île principale direction notre hôtel pour une semaine de repos et vacances car oui, la Polynésie française est le premier pays où nous reposons vraiment depuis plusieurs semaines sans avoir à faire les valises tous les 2 ou 3 jours depuis notre départ.

Alors qu’est-ce ce qui fait vraiment le charme de Bora ? En fait c’est de prendre un hôtel sur les motus (tarif entre 300 et 1000 balles la nuit), où Sofitel, intercontinental, four seasons resort, pearl, et autres joyaux qui sont établis sur tout le tour de l’île…et quand t’es là-bas, ben tu y restes car tout est fait pour te rendre le sejour agréable…

Mais quand tu y réfléchis, on a eu droit à la même chose en allant se perdre à Tikehau, et avec personne…voilà pourquoi je pense que Bora est surfait. Et si tu restes sur l’île principale tu n’as pas d’hôtel avec une aussi belle plage qu’à la pointe Nord-ouest de Moorea (et je suppose d’autres îles). Si tu vas sur un Motu, tu va payer 7 à 8 fois le prix d’un hôtel sur un petit atoll, pour sûrement moins de charme que Tikehau par exemple.

Mais si tu as les poches très profondes, le coeur léger rempli d’eau fraiche, que la solitude te fais peur et que tu aimes te faire des copains dans des endroits magiques entre deux baignades en sortant direct de ton bungalow, que tu souhaites pouvoir louer un scooter des mers qu’on te livre direct à la sortie de ta chambre pour faire le tour de l’île, que tous les jours des colliers de fleurs sont a ta disposition pour agrémenter ton torse bronzé et musclé, que les pina colada disposent en plus d’une cerise et d’un ananas sur un pic d’un superbe parapluie made in china, et que tu veux te sentir unique dans cet environnement unique aussi..alors oui Bora est fait pour toi…(en fait on est tous d’accord qu’on se reconnait bien dans toute la description mais que le seul truc qui coince, c’est la profondeur des poches…)

Revenons à nous et à notre dépôt au charmant petit hôtel le Royal Bora Bora…

Un accueil des plus sympathique, une piscine avec vue sur la mer,

une petite plage sans prétention mais bien agréable,

des chambres idéales pour passer quelques jours avec petit balcon…on est bien…et en plus, ben on a retrouvé le couple de voisins de Moorea avec leur fils, ceux qui nous avaient prêtés la Gopro, qui sont arrivés dans la soirée !!

Eux, ça fait six mois qu’ils sont partis, mais plus en mode tour du monde glisse avec l’Indonésie, Hawai, kite et surf à gogo…ils ont aussi fait la Nouvelle-Zélande et nous donne donc quelques tuyaux pour notre mois de mars à venir. Mais ils sont sur la dernière ligne droite et le retour commence à leur tordre le ventre…

Au début c’est quelques échanges sur la semaine passée, un apéro en commun,

puis on se laisse tranquille entre couple pour dîner en amoureux. Tu parles dès le deuxième jour, on a commencé à dîner ensemble après l’apéro et ensuite c’était petit-déjeuner, déjeuner et dîner ! Bref, encore une belle rencontre avec des gens qui sont devenus de vrais bons potos qu’on reverra en rentrant !

Le debut de la semaine était assez farniente, avec encore, plage, soleil et cocotiers.

Le classique levé tôt, café et fruits, baignade,

grignotage, sieste et rebaignade,

apéro,

dîner

puis dodo on est mort de tant d’énergie dépensée…

Puis Mathieu (le gars donc) dit qu’il se ferait bien la montagne de Bora..le mont Pahia ! Ni une ni deux Howard saute sur l’occase de ressortir ses pompes de trek…c’est pas que les tongs ça enlève la corne des talons mais, les pompes de trek ça lui manque un peu…

Puis on se rencarde sur le web et trouve des tonnes de commentaires sur : c’est un truc super chaud, faut pas le faire sans guide, si il pleut ou a plus faut oublier, y’a des passages dangereux et tout le toutim… faut dire que sur le papier, 1,7km pour 650m de dénivelé, tu te doutes que c’est pas non plus en claquette avec le collier de fleur que tu vas te l’enfiler. Mais bon, il nous en faut plus pour nous effrayer ! On decide de se lancer le lendemain, et si on devait pas sentir un passage on assumerait direct notre demi-tour sans honte !

Oui et Estelle (donc la fille si tu suis) elles, s’inquieterons énormément pour nous et feront repos et shopping,

pendant que Paul (le petit du gars du couple) continue de s’éclater avec les mômes de l’hôtel et les bernard l’ermite qui servent ses expériences journalières…

A 8h, avec Mathieu, après un bon petit petit-déjeuner, nous sommes donc en bas de la piste, quelques fruits, 2 litres d’eau et des barres céréales dans le sac à dos, et le bob las vegas parano de Howard qui a perdu sa casquette depuis le Chili. Le mont Pahia est là, devant nous !

Effectivement on se rend vite compte que le chemin est pas hyper emprunté…et dès qu’on rentre sous la végétation ça commence à monter direct. Le mont Pahia disparait immédiatement de notre champs de vision et c’est 2h15 de grimpette, à s’accrocher aux lianes, aux racines, à des cordes à certains endroits pour pouvoir monter ce dénivelé de fou !!

On comprend vite que par mauvais temps..c’est pas la peine. Nous sommes trempés…le t-shirt c’est une chose mais même le bermuda est trempé de sueur…en cause la moiteur et l’effort !

Mathieu lui a décidé de corser un peu le challenge en mettant une paire de vans avec semelle urbaine bien lisse et donc pourrie pour l’occasion ! On grimpe avec les jambes, on trouve des prises pour les pieds, on se tracte aux cordes à la force des bras…

mais au final, un bout de 2h15, on sort de la végétation pour arriver au pied du dernier applomb…

un dernier effort et 15mn plus tard toute la beauté de l’île de Bora

s’étale

sous nos yeux…

un régal !

La descente se fera tranquillement, avec un bon 2h,

et de retour en bas, on sent le respect des locaux qui nous voient revenir trempés, plein de terre sur les jambes, le tshirt, de gadou sous les pompes pendant qu’on revient dans ce petit sentier jusqu’à la route principale !

Fier de nous, deux bonnes mousses clôturerons cet exploit,

ainsi qu’une petite baignade dans le port pour se décrasser !

La semaine est bien avancée, le départ de Tahiti se rapproche…ainsi que le mauvais temps…on a quand même eut énormément de chance avec le temps…pour une fin de saison des pluies nous avons eu un climat exceptionnel depuis notre arrivée.

Et, sans faire gaffe, deux jour avant de partir, le drame, Howard tombe sur une aiguille..

le truc qui était pas prévu mais voilà c’est arrivé…cela aurait pu être un poisson pierre (le plus venimeux au monde et sur lequel il faut faire gaffe de pas marcher quand tu te baignes)..mais heureusement, même si la piqûre était douloureuse et laissera une marque à vie, le chirurgien, Professeur Marama après 5h d’opération, a fait un super bon boulot !!!

Le dernier jour sera sous la pluie..nous, Mathieu et Estelle ainsi que leur fils Paul, on est dégoûté de partir et de se quitter..(Paul est pas sur la photo…il est encore en train de voir comment réagit un bernard l’ermite une nouvelle tentative de dressage)

mais d’un autre côté les tempêtes reviennent…moins de regrets…et si pour les potos le voyage touche presque à sa fin et qu’il leur reste une semaine de San Francisco avant de rentrer, pour nous c’est un nouveau pays qui nous attend, et une deuxième partie du voyage après ce bon break en Polynésie…nous sommes le 29 février, direction les kiwis, Nouvelle-Zélande, nous voilà !

Polynésie française – Tikehau

Nous allons donc quitter l’archipel de la société, et les îles du vent dont font parties Moorea et Papeete.

Un retour en bateau sur Papeete, on dort à l’hôtel de l’aéroport dans lequel on en profite pour délester nos sac de 13kg qu’on leur laissera dans une de nos housse. En effet, le prix des billets d’avions entre les îles passe du simple au double lorsque tu dépasses les 10kg de bagages…et vu que tous les jours c est claquettes, short et maillot de bain, masque et tuba, et un tshirt le soir histoire de dire…ben on a laissé tout le barda à papeete pour les 15 jours à venir !

Ca zone un peu le soir autour de l’aéroport…en cause, le Ice…la nouvelle drogue locale qui vu l’état des mecs doit se rapprocher de la met ou du crack… sont pas virulents mais on bouffe et on traine pas car de toute façon il n’y a rien à faire dans le quartier.

Réveil a 7h, pour monter dans le petit avion à hélices de 70 places. Oui est enchantée…

enregistrement, passage du contrôle, le tout en 10mn chrono…5mn après on monte dans l’avion, en marchant sur le tarmac pour un décollage quasi immédiat…c’est ça qui est bien depuis l’île de Pâques…on perd pas de temps dans les aéroports..

50mn après nous voilà débarqué dans l’archipel de Tuamotu, sur l’Atoll de Tikehau. A la base on devait faire Rangiroa situé à une 30aine de kms à l’est pour que Howard découvre la mecque de la plongée sous-marine, la passe de Tiputa. Mais on nous a dit que la ville était naze, alors on a changé notre fusil d’épaule !

On a bien fait ou pas ?Clairement oui, même si la plongée était nettement moins excitante, nous verrons plus tard qu’elle a été quand même très sympa.. Tikehau, tout l’atoll c’est 600 habitants…toutes les zones émergées ne font pas plus de 400m de large et la ville doit tenir sur 2km max.

On est accueilli par Manu à l’aéroport (la cabane en bois à côté d’une piste de 500m), petit collier à fleur de rigueur, et on monte dans la camionnette

jusqu’au port.

Où le seul bateau format je me la pète, se la joue pour le coup discret…

On va prendre le bateau pour aller jusqu’à notre lieu de vie pour 5 jours…

Et c’est 40mn de bateau

pour se perdre au millieu d’un motu…seuls !

Car oui, il n’y a personne d’autres que nous…le/la cuistot (un rae-rae), et manu l’homme à tout faire. Toutes les cabanas sont vides, c’est la basse saison et le motu est pour nous tous seul sur les 48h à venir…le truc qui arrive jamais si tu le voulais.

Pour que tu comprennes comment on est paumé, voilà un petit zoom google maps.

C’est une super expérience. L’intérieur de l’atoll d’un côté, l’océan de l’autre, et sur des kms sur les flancs, des motus…

Des plages pour nous tous seul,

des ballades avec personne, si ce n’est des raies,

des requins et poissons à foison,

des Bernard l’ermite petit à très gros, surnommés aussi les éboueurs de plage, et qui jouent à tarzan la nuit dans les petits arbres,

du sable, des cocotiers, de l’eau transparente à 29°C,

et tu vas de motu en motu en traversant des petites passes d’eau où parfois ça monte jusqu’aux genoux, et d’autres, faut nager 3mn pour reprendre pied…

C’est donc 5 jours où on va vivre à la Robinson Crusoé !

Manu va nous prendre sous son aile pour nous faire découvrir ce qu’il a appris de son enfance. Un vrai gars du cru.

Le premier jour, il fait goûter a Howard la culture locale…puis le force à aller dans l’eau histoire d’accuser plus facilement le coup de bambou qui lui monte direct à la tête…une petite baignade rapide avec les requins et les poissons ,

et on prend les kayak…

on rame en plein cagnard pendant des centaines de mètres en allant vers l’eau profonde avec le harpon pour aller chercher du poisson, puis retour sur la terre ferme, la tête repositionnée…repos mérité et premier couché de soleil magnifique,

avec ‘ti punch, palmiers

et ponton en premier plan

sur les eaux de l’atoll !

Le lendemain, on va marcher de l’autre côté du motu, en bord d’océan sur le mur de corail…

autant dire que là, tu oses pas aller te baigner de peur de faire un retour direct avec une vague sur les pierre et les coraux qui entourent l’île…

Puis on se détend dans une piscine naturelle, de 5 mètres de fond. On fais plouf avec les poissons qui y vivent et on se détend sur le lit de son unique sortie ou l’eau ne dépasse pas les 30cm.

Fau, la/le cuistot nous enchante encore d’un repas de poisson frais différend chaque jour.

Poisson cru sauce coco, poisson au curry, poisson à l’oseille,…tout y passe…chaque jour une sauce et un poisson différend…

Puis un autre jour, Howard va faire sa plongée tant attendue, celle avec bouteille. Alors oui il sait que ce sera pas la passe de Tipua à Rangiroa…la mecque du gros…mais il espère que la passe de Tikehau lui réservera de bonne surprise. Un bateau vient le piocher sur le motu à 8h30 et c’est parti pour aller à l opposé de l’atoll sur son unique passe en plongée privée…ca a vraiment du bon la saison de pluie ou il y a pas de tourisme et quand il pleut pas !!! Alors une passe c’est la zone profonde ou l’atoll est connecté à l’océan et où tu fais une plongée en dérive car forcément là, ça envoi fort au niveau courant. La voilà au centre…

Alors j’aurais pas de photo…c’est tout dans la tête car les potos de Moorea sont pas là pour prêter la gopro…en gros c’est deux plongées sur chacun des côté de la passe. La première, un requin à pointe blanche, 2 bon gros Napoléons, un banc de thon et de superbes coraux remplis de poissons de toutes les couleurs pour un 29m, une eau à 27 degrés à cette profondeur, et une plongée de 52mn avec un décompression de 5mn a 5m !!! Pas mal pour 200 bar sans avoir plongé depuis quelques années.

Et la deuxième c’est jackpot, on commence par un requin marteau…du vrai délire !! Cette tête bizarre et comme dans la passe on nage en dessous, car si les beaux poissons de toutes les couleurs sont au sol sur les coraux, les gros eux, ils sont au dessus de toi, on peut admirer sa petite bouche comme les raies…puis encore du gros Napoleon et ensuite, du lourd, 2 requins tigres…et du bon, de l’imposant, le style que tu laisses passer à coté de toi sans essayer de te faire trop remarquer, je dirais du 3 bon mètres, et là où je pensais que ma première rencontre me laisserait un souvenir chaud et suave…couler le long de ma jambe dans ma combinaison..et bien non, mon sphincter est resté tonique et il ne s’est rien passé dans mon cerveau qu’un moment de béatitude parfaite !! 24m, 41mn, 2 paliers de décompression à 7 et 3m de 3mn chacun et on remontait dans le bateau moi la tête encore sous l’eau..Au retour n’ayant pas mangé, Manu a embarqué Howard avec du nylon et un hameçon pour qu’il se pêche son repas !!! On récupère 2 bernard l’ermite format big boss du quartier,

qu’on extrait de leur coquille, on leur arrache le truc dégueu tout mou qu’ils planquent dans les coquillages et qui leur sert de corps, mais qui nous, va nous servir d’appât !

C’est le milieu de journée, rien de gros qui mord entre les motus,

obligé de la pousser un peu vers les rocher en bord d’océan et une fois le spot trouvé, chacun le sien,

ça mord en 2mn…

Ecaillage immédiat après un coup de couteau dans la tête…

y a plus qu’à les faire griller.

On récupère une coco au passage, un petit tour de rape à l’intérieur et ensuite avec une feuille bien nettoyée,

ça fait un filtre maison pour pouvoir presser la coco et en extraire le jus qui agrémentera en sauce le poisson et le riz.

Un pur bonheur !!

La journée se finie et on profite encore d’un merveilleux couché de soleil avec les éclairs au loin…

Une dure journée de farniente dans ce cadre idyllique nous attend encore, nage, pêche, encore couché de soleil

et ti punch puis nous finirons pas une pêche nocturne de perche pagaie qui restera gravée dans nos mémoires…

On se positionne à à peine 100m de notre piole sur la petite passe d’eau qui sépare notre motu de celui d’a côté, avec un nylon un peu plus épais pour aller pêcher de la perche pagaie ! Des petit bouts de poissons frais en guise d’appât et cette fois c’est Oui qui s’y colle pour sa première partie de pêche !!! Même pas 2mn, ça mord…et du gros…ça tire sévère et Howard est obligé de choper le nylon avec elle…Pour son premier, elle a juste décidée de nous sortir un requin pointe noire…

Et pas le petit format s’il vous plaît.

Une petite photo, on tente de décrocher l’hameçon mais il est nerveux le bougre…Howard est assis sur la pelle qui est sur la tête du bestiaux mais ca bouge quand même et l’hamecon est bien planté..vu que ni manu, ni howard veulent perdre la main, on décide de couper le nylon à ras, et de laisser partir le requin sans le facturer pour le percing design à la lèvre qu’on lui a fait.

Deuxième tentative de Oui, …un première perche pagaie…un bon 20cm..Howard se lance, une bonne touche, il tire et d’un coup, en le remontant, une grosse résistance…il tire fort, on allume la frontale et là sur le bord de sable, un requin bien balèze apparaît…encore un requin ? Que nenni..ce gros tas de bidoche est venue se nourrir dans notre assiette. On ramène une grosse tête de perche pagaie au bout de l’hameçon, double format de la précédente..mais tout le poisson est maintenant en phase de digestion dans le ventre de ce %##%#@*%@ de clochard qui profite de ton boulot pour se servir sur ton labeur !! On a compris la technique…faut tirer vite et remonter le poisson rapide car les cocos tournent dans le quartier…Une deuxième perche pagaie format entre deux remonte directe.Oui reprend la main et…. oui, oui…encore un requin. Format intermediaire. On se la joue chaud bouillant car on sent que c’est un vicelard qui se la joue cool pour que tu baisses ta garde et qu’il te bouffe la main ensuite, mais on arrive à retirer l’hamecon mode propre, en le laissant partir avec un petit mal de dent qu’il aura oublié 10mn plus tard…

Aller on s’y recolle….non….si si…Oui nous pêche son 3ème requin de la soirée en à peine une heure !! Mais là c’est du petit…de la rigolade après les 2 autres…(avec le son, Oui est au top !!!)

Une dernière perche et on éclaire ensuite la flotte et on voit qu’ils se sont tous donnés rdv dans le quartier…ils ont compris qu’on allait leur mâcher le travail mais ils sont trop gourmands pour résister à l’appât et maintenant les autres poissons veulent plus mordre vu leur présence dans le quartier. On stoppe donc la pêche et on va s’enfiler 2 poiscailles immédiatement par pur gourmandise pour un repos ensuite bien mérité.

Le dernier jour, on partira en explorations quelques motus plus loin histoire de voir ce qu’il reste des installations d’une téléréalité de RTL tv qui a été tournée ici.

Adam & Eve, encore un truc à la con où trois abrutis sont mis sur l’île, 1 homme et deux femmes, et vivent à poil d’eau fraîche et sûrement de cul et d’embrouilles (normal pour l’audimat). D’ailleurs ils ont réservés tout l’atoll dans 15 jours pour tourner la saison 3 à ce qu’il paraît.

A priori c’est pas passé en France, juste en Allemagne et en Belgique car pour nous c’était shocking de voir les attributs ! La connerie c’est permis mais pas le cul !

Notre dernier coucher de soleilberce la soiréeet demain 22 février, re 40mn de bateau pour retourner à la ‘ville’,nous reprenons l’avion direction les îles sous le vent et notre troisième type d’île, une île haute, entourée d’un atoll…la fameuse Bora Bora.