L’Amérique du Sud

3 mois pleinsDes gens petits trapus et de manière globale sympaUn fossé énorme entre le Péruvien des villes et celui des champs.L’alpaga c’est con, mais c’est bonJe ne m’opposerai pas au groupe de libération du Cuy. La saveur de sa chaire n’étant pas incontournable.La nuit appartient aux chiens, Les chiens appartiennent à tout le mondeAvec la super appli samsung qui compte tes pas, et à laquelle on retire 20% parce que bon c’est pas hyper précis on tombe a 720 km à arpenter la terre sud americaine ! On a pas le dénivelé…mais j’aurais aimé savoir !!Environs 180h de bus…on parle que des gros trajets…pas des excursions, ni des trajets autonomes en voiture…encore une fois je m’excuse chère terre pour mon cette empreinte carbone.Une poule avec une bière dans le fion !Des treks sublimes, où les plus belles vues se méritent, par un bon 3/4h avec du dénivelé !La Cordillère….ma qué tou é belle !!!Les gens sont globalement très très sympa.

Argentine, t’étais pas prévue mais on est trop content d’être revenue te voir.Salar d’Uyuni…impressionnant et magique.5 passages de frontièresDes montagnes colorées,

 

des volcans,

des salars

et des thermes chauds !!50 crises cardiaques pour Oui, 3 morts ou sur le point de mourirDes tonnes de vocabulaire en espagnol qui sont revenus dans la tête de HowardLes étoiles en picolant dans le Salar d’Uyuni !! Exceptionnel !Les fuseaux horaires….le mec qui les a dessinés devait être à 3 grammes, on cherche encore la logique…

Bières locales, pisco sour powa…Internet haut débit…y a encore du boulot !

Viande, viande, viandeet CevicheLa Cordillère en trail, ça c’est fait !!2 à 3kg de moins…tout au niveau du bide !!! Trek powa ! 2 kg de plus…tout dans les jambes ! yeahhhhhh….

Des lagunas de toutes les couleursDes rencontres super sympaAvec un Noël au soleil !!Toujours plus haut…environs 5200m… prochaine étape de Howard..go les 6000 !

Le Canyon de Colca

Que de temps sans nouvelle !!! Et oui chers amis, car nous sommes partis 4 jours trekker dans ce 2eme plus profond au monde, canyon de Colca.

Alors pour plus de 5 jours, j’aurais pas grand chose à dire pour une fois, et puis ca me fait des vacances (et à toi aussi) de pas écrire des tartines. Parce que en fait, ben on a marché, on s’est pris des paysages plein les yeux, on s’est pris des #$@₩!#%# de dénivelés dans les pattes tous les jours, et on s’est baigné dans les sources d’eaux naturelles du Canyon tous les soirs après nos 5 à 7 heures de marches journalières. Le compte rendu sera donc essentiellement de la photo.

Nous voilà donc parti en bus à travers de toujours plus beau paysages

pour Cabanaconde,

petite ville située à 6h de bus collectivo comme on aime

au Nord de Arequipa. On a laissé les gros sac à dos, et on part avec un sac de 30 et un de 15 litres pour Oui avec le minimum nécessaire, 1 calbut/culotte par jour, 2 tshirt qui vont puer la mort en rentrant, 2 paires de chaussettes qui peuvent servir d’armes chimiques au retour, une petite laine pour quand le soleil se couche, et maillot de bain serviette pour le reconfort du soir ! Le tout saupoudré d’un petit sac avec barre énergisante, bananes, cahuètes, bien entouré de gourdes remplies à ras bord.

On passe la nuit à Cabanaconde, village classique du Pérou

avec sa place des Armes centrale et ses maisons en briques rouges pas finies,

et on décolle le lendemain matin à 7h30 direction le fond du Canyon,

à llahuar, où se trouve une guest avec des sources d’eaux chaudes sur le bord de la rivière…c’est le petit toit rouge là tout au bout au fond du canyon, si tu zoom bien sur la photo..

7h de marche pour environs 12km sur 1200m de dénivelé négatif…(bon à un moment faut remonter un peu puis redescendre donc ça fait un peu plus mais on va pas chipoter). Le truc c’est que le gros du dénivelé tu le fais en fait sur une toute petite partie…au début tu restes un peu sur l’ambiance des plateaux,

Le temps de voir aussi sur ta droite, tout au fond du canyon, ta destination du lendemain,

et ensuite tu enclenche la descente de cette montagne là, sur la droite, mais pas par la grosse route blanche, qui descend en zigzag…mode regarde bien en zoom pour voir le chemin de trek qui part droit du bas de l’aplomb direction la rivière..sachant qu’on vient du plateau que tu vois derrière.

On arrive enfin en bas, les genoux éclatés, pour traverser la rivière de Colca,

et aller voir les petits geysers d’eau chaude

avant de continuer jusqu’au premier lieu de repos et profiter des bains naturels d’eau chaude à 35°C en bord de rivière…

le truc c’est qu’il fait tout de suite plus chaud dans le creux du canyon…nous passons donc une nuit sans grosses couvertures, et en profitons pour nourrir les moustiques locaux.

Depart le lendemain à 7h…30 mn plus tôt pour moins morflé avec le soleil qui tape fort dès 9h…

Alors tu te dirais que comme on est au fond du canyon, ca va être plus facile pour se déplacer dedans et aller jusqu’à l’oasis de Sangalle qui est lui aussi au fond du Canyon….que nenni….les falaises sont trop abruptes sur le lit du Colca…

et te faut donc remonter sur 800m sur l’intérieur du Canyon,

en traversant quelques petits villages mignons,

Où il arrive aussi on dirait à organiser une fois par siècle un match de foot

et redescendre les 800m de l’autre côté…ça c’est la journée trek équilibrée…

Nous voilà donc dans ce petit Oasis vert,

au milieu du Canyon où 4/5 guesthouse se partage le coin de verdure

avec des piscines vidées chaque soir, et remplis chaque matin

grâce au dérivation des cascades qui sortent des montagnes…

Nous arrivons donc après 5h30 de marche dans ce petit paradis dans lequel nous soignons nos muscles à la piscine…il parait que l’oasis est blindée avec plusieurs centaines de personnes en saison touristique…nous sommes une petite dizaines seulement la saison étant finie…c’est donc très sympa et reposant…

Jusqu’au lendemain matin, où les 5km de retour sont sur un dénivelé de 1100 mètres avec un final bien costaud…tiens là on voit bien le debut du truc qui monte er commence en fourche…la fin moins, c’est pour la surprise…

là on est parti à 6h30…pour encore s’économiser du soleil…et on a bien fait. Le soleil nous courait derrière au fur et à mesure de sa montée…

cela a donc été une course de 3h30 à flanc de montagnes,

sur une des plus belle pente sans escalier qu’on ai faite (la montagne machu picchu était plus violente mais en mode escalier).

Ce qui est rigolo aussi c’est que tous les jours tu as des chiens qui viennent se greffer au trekkers…

ils font des portions complètes à tes cotés un peu comme des gardiens au fond du Canyon, devançant ton pas mais t’attendant toujours à moins de 10m en flânant sur les bords des chemins..

ils dorment ensuite le soir sur ton lieu d’arrivée et repartent ensuite en sens inverse avec d’autres trekkers.

On était plutôt fier d’arriver à seulement 10h sur la place de Cabanaconde,

le temps de prendre un petit-déjeuner mérité et de monter dans le bus de 11h30 qui nous ramenait à Arequipa, où tu mouftes pas au mec qui vient de s’asseoir avec une pelle à côté de toi…


Un petit tour le soir en ville pour fêter nos 3 jours de trek et profiter de la super fête du 31ème anniversaire de la police d’Arequipa où t’as grave envie de faire la fête…

Aujourd’hui c’était repos et demain Au revoir Pérou, on prend le bus pour Tacna ville frontalière et on poursuivra jusqu’à Arica au Chili !!!

Arequipa et la réserve Salinas y Aguada Blanca

Nous poussons donc vers le sud toujours en direction du Chili…Arrivée à Arequipa

qui sera notre ville de base pour aller faire le Canyon de Colca, deuxième canyon le plus profond du monde.

Nous voilà donc repassé en dessous de la barre des 3000m, à 2300 pour être exact. Et le climat est directement impacté. Il fait bon. Chaud en journée avec un petit 25 qui ne nécessite plus le soleil pour nous réchauffer, et juste une petite laine pour le soir, lorsque le soleil se couche.

Si on avait pas mal apprécié le centre historique de Cusco, Arequipa est beaucoup plus sympa. Enfin une ville où les maisons sont finies. Partout ailleurs dans le Pérou, les maisons restent en briques rouges, et ils construisent des debut d’étages qu’ils ne finissent pas avec les barres de fer qui depassent afin de ne pas payer d’impôts sur la maison.

A Arequipa, enfin de la couleur sur les murs, des toits avec des terrasses et en plus, un centre où les batiments anciens embrassent les rues. Deux facteurs, l’architecture coloniale espagnole et le Chili qui se fait plus proche. Et le Chili qui se rapproche c’est un niveau de vie plus élevé, et des péruviens plus modernes, au top niveau du piratage de films,

et des jeunes qui comme partout en Amérique du Sud commence à vouloir faire la révolution.

Ajoutez à cela le fait que Arequipa est un peu dans une cuvette, entourée de montagnes et d’un énorme volcan, le Misti, que vous pouvez admirer à longueur de journée et cela rend cette ville charmante. Dommage que les montagnes et le Volcan soit constamment voilés par la poussière volcanique soulevée par le vent. Seule une bonne pluie doit pouvoir offrir une vue dégagée et claire sur la Cordillère qui nous entoure…

Mais, le soir, lorsque le soleil se couche, les nuages et la poussière des montagnes prennent une teinte violette, transformant le ciel d’une manière somptueuse. Le bleu se mêle au violet qui l’englouti progressivement au fur et à mesure que le soleil tombe.

Il n’y a qu’un seul mais, ces #$%@&$%#* de petites bestioles qui te bouffent littéralement dès que t’as un bout de peau qui dépasse. C’est pas la mouche noir du Machu, bien visible, mode kamikaze, qui prend son temps pour te planter (et dont le phénomène grattant surgit de manière violente 3 jours après on a remarqué). C’est pas notre bon moustique que tu peux entendre le soir tourner au au-dessus de ton lit pour mieux le chasser et qui sort en debut de soirée. Non c’est pas plus gros qu’un moucherons, zéro bruit, pervers, démoniaque, ça te bouffe à toute heure de la journée, c’est à peine attiré par la lumière le soir rendant difficile la décontamination de ta chambre et ça te laisse une piqure de mammouth qui te gratte à mort pendant 3 jours.

Et tu le découvres donc direct au bout de quelques heures le premiers jour.

Mais revenons à la ville et son bon côté…comme en Espagne de 13 à 16h, y’a la pause et la sieste.

Tu flanes dans les rues du centre, sur la Plus belle Plaza de Armas que l’on ai vu au Pérou, toujours remplie de monde et où trône une crèche de compétition à l’approche de Noël, attendant le divine enfant du 25 décembre…

un sapin de Noël commence à s’illuminer sous 24°C

et la ville installe les illuminations de rues auxquelles on a même pas droit dans notre bon vieux quartier de St Fargeau.

Nous nous sommes donc posés dans cette ville agréable ou nous pouvons même boire tranquillement un bon Malbec Péruvien sur la terrasse de notre petite chambre.

Après une journée à déambuler dans la ville, nous visitons l’attraction de la ville, le Monastère d’Arequipa, Santa Catalina

A l’époque dans les années 15 cent, les familles avaient des règles bien établies. La première fille était mariée, la deuxième allait au couvent, le 3ème si c’était un garçon allait à l’armée….et ensuite tu pouvais encore les envoyer au couvent…

car c’était chic ! Mais la pauvre qui se trouvait au Monastère…c’est simple c’est une mini-ville que tu quittais jamais.

Et quand tu parlais à quelqu’un de l’extérieur c’était dans le noir à travers une grille, 1x/mois max, avec une autre sœur qui écoute. La vie hip hop momo…alors une fois que t avais prononcé tes voeux tu pouvais parler aux autres, faire ta lessive avec les copines,

et tu avais même droit à des servantes pour te préparer la gamelle…au cas où tu manques de temps pour cuisiner vu ta vie super active. Bon en tout cas, c’est très beau,

les pigments retrouvés sous les vieilles couches de peintures ayant été refait comme à l’époque dans les teintes ocres et bleus.

A j’allais oublier, ils ont réussi à faire cannoniser en Sainte une ancienne locatrice….Anna de Los Angeles de Montaigu….il manquait un miracle pour pouvoir valider le contrat, mais ils ont réussi à lui en attribuer un…après sa mort !!! Si, si, une personne avec un cancer du col de l’utérus phase finale a mangée un morceau de terre de la tombe de la Nonne et hop, elle a guérie ! Alors Jean-Paul II il a validé le truc. Et une sainte de plus !! Sont fort quand même, un miracle après la mort…et puis quand tu visites la piaule de la Sainte, il y a d’exposé ses jouets. Et celui-là c’est celui avec lequel elle se caressait seule le dos…

c’est là ou tu te rends compte que psychologiquement, on atteint parfois nos limites sur la compréhension humaine. Ahhh…puis il y avait aussi ce truc ça c’est top. Un filtre à eau naturelle. De la roche volcanique taillée, tu remplis d’eau, et ensuite tu as du goutte à goutte d’eau filtrée à travers de manière naturelle…un peu lourd mais efficace. 4h pour 1 litre !

On a même pris le temps de faire du shopping pour se préparer un petit colis de ponchos en Alpaga.

Puis une nouvelle idée géniale a germée dans la tête d’Howard. Une nouvelle case à cocher ‘ça c’est fait’ pendant qu’il regardait le soir la region vue du ciel sur google maps. Aller voir le village de Moche

sur la Laguna Salinas, un lac de sel dans la Cordillère,

situé à 4300 mètres d’altitude, et environs 80 km d’Arequipa…

mais 80 km de piste foireuse soyons clair….

et comment vu que c’est paumé et pas touristique ???

Ben le kiff, c’est en moto !!!

Une petite balade à plus de 4000, sur des sentiers pourris,

dans la Cordillère au milieu d’un paysage exceptionnel,

en contournant le Volcan !

Parce que ce qui ne se voit pas sur les photos, c’est que quand c’est droit, le vent façonne des petites bosses régulières,

et quand t’es dans une épingle de virage, toute la poussière transportée se dépose dedans et tu as parfois plus de 10 cm de sable fin dans le virage…et des virages si tu regardes bien, y’en a beaucoup pour t’amener à ton dénivelé +2000.

Autant te dire que le trail c’est pas du luxe,

et que ton guidon tu le tiens bien ferme tous le trajets. Car pour faire les 80 bornes, faut environs 2h30.

Ce qui est sympa ici, c’est que les 125cm3 ils connaissent pas. Donc quand tu demandes une bécane pour 50$ ils te demandent juste si tu sais conduire…tu reponds oui et tu choisi ton cylindré ! Vu que de toute façon tu vas pas faire le Paris Dakar, et rarement dépassé les 80km/h (sauf au bord de la Salinas ou la piste était agréable en belle terre pleine),

.ben tu la joues cool et tu prends le 250cm3 qui en terme de réservoir d’essence te permettra juste de faire l’aller-retour et de finir en reserve vu qu’il n’y a pas de station pendant tout le voyage.

Oui à un peu morflé au début, vu que le siège d’un trail pour le passager y’a plus confortable, et que les bosses, ben ça secoue les fesses, mais au final, le trajet valais quand même le coup et Howard était comme un gamin émerveillé à rouler sur les pistes au bord de la Salinas.

On arrive donc après avoir croisé environs 3 véhicules à la ville de Salinas de Moche. Un western, personne, des maisons avec des toits de tôles, des portes en tôles ondulées qui claquent au vent (car à 4300 ça souffle et frais),

et deux gars plantés sous un manteau à regarder un écran et dont on a du voir le visage 10 secondes.

Y’a pas foule et tu te dis que la vie ici, c’est juste…youhou…la teuf ! On mange un peu sur la place du village,

vu sur les montagnes, on prend quelques photos de cette ville fantôme, et on reprend tonnerre mécanique pour repartir dans l’autre sens…petit arrêt spéciale détente pour Howard qui peut enfin kiffer son petit plaisir tranquille, sans grêle, sans mouche noire, sans flotte, juste un paysage adapté à cet instant de méditation personnel !

Retour sur Arequipa, plein de poussière, bien fatigués, un bon repas, une bonne douche et dodo…quoique….si la visite du Monastère nous inspire….(interdit -18 ans)