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Il n’y aura pas beaucoup à lire aujourd’hui (comme d’ailleurs plus tard car là soyons clair, c’est le debut alors on se prend des airs de scribes mais ca va pas durer comme ça hein…).

Donc on est partie du milieu du strip…on a marché jusqu’au fameux panneau…et puis on fait le chemin inverse en marchant de l’autre côté de la rue.

Du casino, du casino et du casino…de la démesure à l’américaine.

Le constat est sans appel : Las Vegas c’est une ville de nuit.

Alors tu te dis que c’est une ville gérée par des gens qui font un concours de celui qui a la plus grosse, où tu regardes les bâtiments plus fous les uns que les autres se monter dessus dans une grande partouze d’excès dans laquelle de nouveaux venus arrivent encore à s’incruster en plein milieu mettant les vieux briscards au rabais, rabattant le chaland de Vegas en construisant des trucs encore plus grands, encore plus chics, encore plus chers…car à Vegas, tout est permis, et y’en a pour tout les goûts.

Tu veux faire la queue à une reception pour prendre ta piaule d’hôtel à 600 boules la nuit, en baggy à fleurs, torse nu, en claquette, à 2g, les bras levés, les aisselles poilues, une barbe de 3 jours, ton stick menen pour agent secret qui est plus garantie parce que t’as dépassé depuis plus de 12 heures la période des 48h annoncée…c’est cool ! Si t’as le billet vert, et que potentiellement tu vas aller ensuite faire tes courses chez LV, Hermes, Gucchi Prada, Yves st Laurent, Rollex, et aller au Casino…ben, on te demande même si t t’as une préférence pour l’orientation de ta chambre….au fait celui-là il s’appelle le Cosmopolitan !!

Et puis donc comme je disais, y a les anciens. Les fripés, les vieux beaux qui tentent de résister à cette jeunesse d’un autre style. Avant on voulais du gros, du peplum grandeur nature, maintenant on veut du design, du verre, de la paillette, du zoo à bimbo et à kéké bourré d’oseille. Les vieux quand tu rentres dedans ca reste bien sympa…mais tu vois bien qu’avec les années même si on retapisse les intestins, une coloscopie approndie montre bien qu’ils sont aux max…là je parle du Flamingo par exemple.


Je vais pas tous les faire mais je vais m’arreter quand même sur une dernière catégorie. Le Georges Clooney, le Sean Connery du strip. Celui qui, parce qu’il dégage une certaine âme de l’époque, une sagesse de style dans l’élégance, la classe et la mesure en devient incontournable. Celui qui n’a pas besoin de trop en rajouter pour montrer qu’il est et à toujours été là…que même les anciens sont obligés de respecter, et que les jeunes ne peuvent pas renier et appelle ‘Monsieur’.

C’est on va dire simple et efficace. La classe, l’emplacement parfait sur le strip, l’étendue d’eau et les fontaines qui empêchent toute construction pour garder un recul suffisant à sa mise en valeur visuelle. Un bâtiment avec du caractère et du style qui sait se faire admirer…et un nom de Vegas qui reste indémodable : Le Bellagio.


Et c’est là, bien sûr, que ma soirée Poker devait se passer. Non, pas dans la special room à 20 000$, ça risquerait d’écourter le voyage…la classique. Howard raisonnable, la table 1$-3$ blind, minimum 100$, max 300$ pour rentrer. Faut commencer par la base en terrain inconnu. 4h de casingue, à la fin fatigué, je commence à faire des conneries alors je plie, m’excuse de partir si tôt avec leur oseille et part très content…et épuisé !

Au fait, j’avais dit que je n’écrirai pas beaucoup…mais en regardant Vegas, on pourrais écrire des jours sans s’arrêter, car c’est la surface de l’iceberg….

Km du jour : 22

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