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Nous voilà donc parti de LA, avec le plaisir d’avoir revu maintenant 2 potes dans cette ville gigantesque, qu’on peut même difficilement embrasser dans sa globalité

même depuis le Griffith Observatory.

Manu si tu me lis, cela m’a fait super plaisir de te revoir. On se refait un gueuleton à Paris dans 1 an !

Alors pourquoi le Orange dans cette article…pour deux raisons !

La première c’est parce depuis 1 mois, on bouffe du bitume avec 3000 miles au compteur de la voiture mais les paysages sont juste exceptionnels…donc ça passe tout seul…mais quand tu vas de LA à Sequoia, là, c’est juste 200 miles de routes avec des oranges…des oranges, et des oranges ! Si tu ne savais pas que la Californie faisait de l’orange, ben au bout de 200 miles, t’as juste envie d’un…coca ! Le truc hallucinant, c’est que si tu regardes bien, tu ne traverses que des zones arides où rien ne peut pousser…mais en fait ici, ils ont trouvé la technique…t’as des foreuses, pas pour le pétrole mais pour l’eau, et ensuite ils t alignent des centaines de kilomètres de tuyaux d’arrosage, à côté desquels ils vont te planter des millions d’orangers. Des tout petits,

des moyens,

des déjà grands, si bien qu’au bout de 200 miles t’en a tellement plein le c.., que t’as l’impression qu’ils font des élevages de balais à chiottes à boules oranges et vertes (car pour l’instant elles sont majoritairement pas mûres ).

Vous l’aurez compris…ces 200 miles sans saveur m’ont épuisés.

Mais enfin, le sol commence à prendre forme, les montagnes à se dessiner, et la vraie nature reprend ses droits.

Nous arrivons enfin à Sequoia national park !

Et là après quelques miles de montée….ambiance…

Vu qu’on y a été en mode open, on n avait rien de prévu alors on s’est dit, que le coin était sympa, que tu vois des panneaux partout qui t’expliquent qu’il ne faut pas laisser traîner de la nourriture dans la voiture et conduire lentement parce qu’il y a plein d’ours, donc…si on campait !

Nous voilà donc à inaugurer la tente, et à mettre en oeuvre le système D ! Pas de casseroles, on gère

Ces deux superbes boîtes servirons ensuite de gamelles pour chauffer l’eau du café et des ramens ! (dédicace aux rabouins)

Dans les lieux pour camper tu as aussi ta propre boîte à ours

C’est là dedans que tu dois mettre toute ta nourriture, sucres, boissons, savons, bref ce qui sent bon, et que les gros nounours pourraient avoir envie de becter. Donc plutôt que d’avoir la porte de ta voiture éclatée, ou de faire un trio nocturne avec une femelle qui se serait pas bien rasée les pattes, ben la boîte à nounours, elle fait le job.

Après une nuit bien fraîche sous un beau ciel étoilé nous voilà donc à la découverte des gros arbres géants. Parce que bon, faut avouer que c’est pas du petit gabarit !

Des comme ça, il y en a partout…puis après tu vas dans le parc à la chasse de celui qui à la plus grosse…un peu comme à Vegas, mais version nature !

Nous avons donc le plus large…dit Sherman

Monsieur aligne un 32 mètres de tour à la garde…

Puis, nous avons le plus long…le général Grant.

Il aligne 81 mètres de haut…

Il faut savoir qu’en France, les plus gros par exemple font 13 mètres de large….on fait moins les fiers là !

Bon pour le concours du plus droit, ça ne marchait pas, parce qu’il n’y en à aucun qui part de traviole vers le bout. Ils sont tous droits comme des piquets !

Passons rapidement au moment attendu par tous, la partie culturelle ! Tous ces arbres, en tout cas une bonne centaine qui sont bien bien balèzes, ont des noms de militaires car la forêt à été découverte après la guerre de sécession (enfin pendant car ils se sont pourchassés dedans, mais ils avaient à ce moment là autre chose à faire que donner des noms à des arbres).

Faut savoir aussi que vers la fin du 19ème siècle quand des hommes ont dit en Europe qu’il existait une forêt d’arbres géants, on ne les croyait pas….alors l’humain étant un être supérieur intelligent, pour pouvoir le prouver, ils ont coupé un des plus gros arbres qu’ils ont découvert, pour en faire des lamelles et les envoyer en Europe ! Où malgré tout, on ne les a toujours pas cru au début , et les Européens ont appelé cela le Californien Hoax !

Enfin bref, de gros arbres, mais qui bizarrement, ont des grosses racines mais pas très profondes, ce qui peut provoquer quelques dégâts..

Ou pas si on a du bol !

Il y a même ceux qui ont péri car, triste planète, malgré une écorce dure, ils avaient le coeur tendre…alors tu peux entrer dedans et voir le travail des flammes…

Et puis pour ajouter à ces géants une touche de beauté, le deuxième orange, celui de l’automne qui commence à leur lécher les pieds, eux qui restent verts et majestueux

On part donc de Sequoia, direction Yosemite….

Journée voiture en partant du Grand Canyon et pour revenir à LA. Environs 500 miles à parcourir sur l’interstate 40, qui n’est ni plus ni moins que la tueuse de la route 66, puisqu’elle longe la 66 sur toute sa longueur, à une distance de quelques centaines de mètres, mais que son bitume est nickel et qu’on peut rouler à 75 mph dessus…

Alors histoire de, comme tout bon touriste qui se respecte, on est sorti de la 40 pour se faire la tof qui va bien

et tant qu’à faire, comme c’était sur le chemin, s’arrêter au Bagdad Café…

lieu culte de nombreux touristes essentiellements francais..

devenu un bistrot business

qui possède son charme grâce à ses employés qui sont bien du crû du quartier,

mais pas à la patronne qui a reniflée la bonne affaire en le rachetant en 1995 (et donc qui aura pas droit à sa photo sur ce blog)…

Malgré tout ce lieu atypique

est réchauffé par ses fans qui on décorés les murs de leur photos et proses, comme des prières à un culte Bagdad.

Ce petit détour donne un bref aperçu de la mort de la 66, bordée de vieux commerces abandonnés et d’habitations ressemblant plus à des casses à ciel ouvert dans lesquelles des mobiles homes ou caravanes arrivent à surgir au mileu d’une dizaine d’épaves de voiture.

Puis, la double voie de l l’interstate se transforme en 4 voies, les voitures se mettent à ralentir, les bouchons commencent à arriver, la 4 voies se transforme en une 7 à double sens, soit 14 voies, et là, tu sais que tu es à LA. Nous revoilà donc à la case départ pour ramener les 2 rabouinos avec qui nous avons commencé le voyage à l’avion.

Une dernière petite journée ensemble pour voir Hollywood Walk of Fame,

et faire la chasse aux étoiles de Stars,

tout en constatant que les stars du quartier sont surtout les touristes et les cloches.

Bref rien de transcendant…allez, avouons qu’on s’est quand même pris au jeu et qu’on a immortalisé quelques empreintes sympas devant le Chinese Theater, ze place to be pour les avant avant-premières des gros succès et devant lequel les stars pourissent une paire de godasse en les plongeant avec les mains dans le béton en dédicace à Sid Grauman, qui etait le patron du Chinese theater, mort en 1950, et qui devait être l’homme à sucer à l’époque à Hollywood. Petite dédicace à 3 que j’ai trouvées fun, les petites phrases de Schwarzy,

tonton Clint,

et les empreintes de pieds Star Wars en 1977 !

C’est donc après avoir laissé nos amis sur le tarmac de l’aéroport que nous avons décidé d’avoir des quelques jours très difficiles à LA et de se poser un peu.

Au programme donc, soirée Halloween aux studios Universals, plage vers Malibu, et bouffe avec un pote d’enfance de Howard qui habite à LA et qu’il a pas vu depuis 30 ans..

Alors si il y a bien un truc cool chez les ricains, c’est que pour les teufs comme halloween, ils savent faire. Cela fait plus de 15 jours que, dans la majorité des villes dans lesquelles on se ballade, l’on voit des jardins et des maisons déjà décorées ! Toiles d’araignées, tombes, cerceuil, squelettes, citrouilles, sorcières (à ne pas confondre avec bimbo botoxée de 60 ans ayant pris trop de soleil californien) embellissent donc cet environnement. Et on nous a parlé des Halloween Horror Nights aux studios Universal….

alors on est allez voir.

Et bien on s’est éclatés ! Juste pour le mois d’octobre et jusqu’à la soirée Halloween le parc est ouvert tous les soirs jusqu’à 2h du matin avec des attractions dédiées.

Des labyrinthes basés sur des films et séries d’horreurs

que tu vas traverser avec des salles de decors de cinéma toutes plus gores les unes que les autres,

et des mecs qui te sautent dessus à chaque détour de couloir, déguisés en monstres types zombies, loups-garous, monstres des mers ayant été décongelés 10 fois et pourchassés par 30 maîtres Sushi, lutin des bois avec un gueule de lendemain de biture s’étant vomi dessus après avoir absorbé 10 litres de vin rouge, ou monstre horribles avec des tronches ressemblant à grand-mère ayant mis son dentier en ouvrant les mauvaises lèvres…

Vous l’aurez compris…c’est super bien fait, c’est des vrais décors de pro du cinoche,

et des acteurs au top pour vous faire passer une bonne soirée frisson…

Y a aussi certaines allées de passage déclarées « scary zones »

qui sont des endroits où une dizaines d’acteurs déguisés sur le thème defini déambulent et surprennent les visiteurs en leur courant après armés de haches, tronçonneuses, fouets des pâtisseries maléfiques, gode à mémé…que des trucs qui font peur quoi !

On a donc passé de 17h à 1h du mat dans le parc avec au programme les labyrinthes de ghostbuster,

creepshow, walking dead, pandora box, vampires et werewolves, manèges de la momie, jurassic park et transformers (ouais les manèges c’est du parc, c’est pas special halloween, sauf si t’as deja vu un Transformers en carrosse de citrouille).

N’oublions pas le spectacle top moumout du groupe de hip-hop de San Diego, les Jabbawockeez

Que je vous invite à découvrir sur youtube par exemple

Après ces journées harassantes, on a décidé de se faire un dimanche plage…en s’écartant un peu LA, après Malibu.

Donc voilà…photo plage.

Demain bouffe avec le pote dans le quartier de Los Feliz et ensuite on partira de LA.

Nous voilà donc à Valle, je sais pas si on peut appeler ça une ville, on dira plutôt un compromis pour dormir entre Tusayan qui est au pied du grand canyon et où tout coûte une blinde, et flagstaff ou Williams, les 2 grosse villes où malgré tout y a pas grand chose et qui sont les plus proches du gros trou. Proches mais à 120km quand même…

Donc Valle, c’est bien. C’est à un petit 30mn, tu perds que la moitié de ton bras pour dormir, t’as rien à faire le soir, et en plus t’as comme voisin le parc tout pourri des Pierrafeu qui est, comme les dinosaures en carton carton-pâte qu’il arbore, en voie d’extinction !

Nous arrivons donc en fin de la boucle des parcs à l’est de LA, pour finir sur le fameux, que dis-je, l’incontournable, le majestueux, Grand Canyon !

Résumons…on a commencé par des trucs sympa..la vallé de la mort, zion, puis boum un truc qui envoi du lourd Bryce ! Ensuite, on a maintenu la pression avec Arches, et mon coup de coeur, Canyonland…puis on avait trop de dollars en poche donc on est allé faire une sortie culturelle pour aller voir les parcs managés par les Navajos histoire de bien se faire delester de notre oseille sur Mesa verde et Chinle. Pour finir le décontractant intestinale, la mecque de la photo je me la pète, où tu peux aussi vivre l’expérience d’un bovin de troupeau indien, j’ai nommé Antelope Canyon… puis nous y voilà…retour dans un parc d’état, Ze parc…the big Canyon !!

Alors c’est vraiment Grand ? Oui !

Si tu passes dans le quartier, il faut vraiment le faire ? Oui !

Si t as jamais fait d’hélicoptère, tout le monde dit ouahh…le grand canyon en hélicoptère, cliché top bobo de la visite mais c’est plus que hype ! Oui ! C’est juste la larme au bord de l’oeil quand t’as passé l’émotion ou la forêt laisse place au canyon

et que tu commences ensuite à regarder autour et sous toi, la beauté du colorado et de cette sculpture terrienne gigantesque…

photos et vidéos ne peuvent retranscrire le vue et l’émotion.

Alors on a été méchant sur l’effet laxatif des Navajos depuis quelques articles, donc on va se rattraper en disant que le tour d’hélico, il te permet aussi de t’alléger bien comme il faut, mais bon, celui-là, c’est la case à cocher que t’as dans ta todo list depuis jeunot si tu passes dans l’ouest américain. Alors si tu passes dans le coin, réfléchis pas et fais le !

Donc le Grand Canyon..ben c’est Grand, et c’est canyon…euh Canon.

Ce qu’il faut savoir c’est que tu peux l’aborder par le nord (quand t’es vers Zion), par l’ouest (si tu y vas direct de Vegas) où par le Sud, ce qu’on a fait et qui est la partie la plus visitée et la plus, comment ils disent, complète et diversifiée, en terme de paysage. Donc on a longé les quelques 30 miles certains en voiture, d’autres dans la zone managée par le parc ou tu prends des bus qui passent toutes les 10mns d’où tu peux monter et descendre à chaque point of view.

On a fait un petit couché de soleil histoire de…parce que ça aussi c’est hype quand t’es là-bas…et que ça vaut le coup car soyons clair, de 11h à 16h, la lumière c’est juste un gros voile de chaleur dans lequel les dizaines et dizaines de monts qui se dressent dans le canyon sous tes yeux se détachent de manière moins net, ce qui n’enlève rien au gigantisme du lieu.

Un regret de n’avoir pas une ou deux journées de plus sur place car sur le coup, descendre dans le canyon doit être assez fabuleux. Il y a un trail qui part de cette zone et te permet de descendre jusqu’au Colorado. Mais il faut compter 5 à 7h pour descendre…donc camping obligatoire en bas (ce qui doit être plutôt sympa) ensuite la journée pour remonter avec du bon dénivelé qui va bien. Le tout sous gros cagnard, ce qui nécessite donc d’être opérationnel pour profiter du lever du soleil et de la fraîcheur du matin. Donc conseil si vous aimez marcher, 4 jours sur place dont 2 à 3 pour le trail avec tente et duvet.

Ah…on allais oublier le passage culturel…je sais que vous l’attendiez avec impatience…alors sur la photo là qui rend rien du tout parce que t’es en hélico et que tu peux pas passer au dessus de tout le monde, demander au soleil de changer de sens, ou dire au pilote « tu peux tourner de 90° sur la droite là et pencher un peu le bestiaux que je prenne ma tof ste plait !’, ben y a la roche directe air libre en surface, la plus vieille de toute la planète avec 1,72 billions d’années !!

Alors déjà tu te sentais pas bien grand en survolant le truc mais là tu te dis que t’es rien…et qu’on fait vraiment que passer…même pas le figurant qu’on paye vingt balles pour traverser la rue derrière le héros qui marche et qu’en plus on coupe au montage tellement tu sers à rien (quoique avec un peu de bol, si c’est un film à succès tu peux avoir une chance d’être dans le disque 2 de la version blueray directors cut dans la section bonus, scène coupée, chapitre 3), pas une goutte dans l’océan, pas un pêt dans un ouragan, juste du sédiment qui sera peut-être daté par une forme de vie dans 1,72 billions d’années peut-être…

Allez pour finir séquence émotion, le Grand Canyon…mode hype hélico !

Demain on repart sur LA.