Une des 3 zones de Canyon Land. Sans détour, la plus belle vue qu’il m’ait été donnée de voir à ce jour.
Nous n’avons pas encore vu le grand canyon mais lorsque c’est trop grand on a aussi du mal à en percevoir l’immensité..il parait qu’on ne voit pas le côté opposé.
Là, on voit tout. L’opposé de la vallée, l’impact de l’eau, l’impact du temps, la différence de résistance des strates de pierres, les couleurs de la terre, le fait qu’on est tout petit petit petit…
C’est donc d’en haut du plus haut plateau que l’on découvre au moins ces 4 paliers qui doucement se sont écroulés pour construire cette vallée. Le plateau superieur aux teintes rouges, un deuxième plateau qui le borde aux reflets gris/vert mais qui s’est complètement écroulé pour créer en son centre cette immense vallée dans laquelle des petits sillons portent les neiges fondantes pour aller se rejoindre et creuser le dernier niveau, le lit du fleuve, forgé par le temps, bordé de verdures, et d’immenses falaises. C’est donc ici, la Green River qui se renforce et se forge pour se jeter dans le Colorado une centaine de miles plus bas.
La lumière de la photo ne rend pas hommage à ce paysage, et je crois que ce paysage, plus que tout les autres est juste impossible à retranscrire en image…
Puisqu’on est toujours dans la région de Moab, le parc de Arches même s’il remporte la palme de concentration du phénomène de création des arches de pierre est obligé de partager cette caractéristique avec les autres.
Canyon Land a donc aussi droit à son arche. Sauf que celle-là, on l l’approche d’en haut. La Mesa Arch ! Tu la touche et surtout tu n’essayes pas de passer dessous, sinon c’est l’ascenseur de plusieurs centaines de mètres pour aller au plateau inférieur.
Et puis ce cratère de sel….forgé par la mer ou par une météorite, le parc ne répond pas et laisse aux visiteurs la question et le choix de la réponse…
Km du jour : 11