Et bien voilà, 28 janvier, nous repassons encore une fois une frontière Chilienne.Pas depuis le Pérou, ni vers la Bolivie, mais depuis l’Argentine…nous aurons donc testé les 3 frontières des 3 pays frontaliers !Aujourd’hui, c’est journée morte…pas de bus de nuit, on va donc regarder les paysages pendant 10h avec l’habituel petit contrôle à la frontière histoire de se dégourdir les jambes.Le soir arrive et nous savons que nous arrivons vers Pucónlorsque le volcan Villarica commence a se dresser de loin devant nos yeux, sa cime enneigée et fumante dominant le quartier.On prend quartier dans notre petit appart, et on va faire quelques courses vite fait avant la fermeture des magasins pour notre repas du soir avec Fab et Ophé.Le lendemain, journée tranquille à flaner dans cette petite ville assez agréable pour préparer notre future journée.On commence a être habitués des villes balnéaires, lacs et ski du centre de l’Argentine…et ben au Chili, c’est peut-être de l’autre côté de la Cordillère, mais c’est pareil !!! Lacs, et ski…les magasins de vêtements de ski alternent entre ceux de locations de kayaks ou de vêtements de trek, avec du matos et des fringues lookés et design qui coûtent une blinde.Ce sont des villes qui bossent avec le tourisme 9 à 10 mois par an, avec saison d’hiver et saison d’été où les activités proposées alternent ! Ski, trek, kytesurf, jetski, kayak, rafting, thermes, balades…y’en a pour tous les goûts !!On planifie donc une journée bien remplie pour le lendemain…reveil à 5h30 pour se lancer dans l’ascension du Volcan et le soir en rentrant, couchée de soleil et admiration des étoiles dans les thermes de Los Pozones jusqu’à 23h30.On flâne autour du lac, on repeuple le portefeuille de centaines de milliers de pesos chilien et on se finie avec une bonne petite plâtrée de pâtes des familles et une petite Corona comme c’est d’actualité en guise d’apéro !!Le lendemain c’est donc réveil avant le levé du soleil pour aller jusqu’à l’agence se preparer à enfiler le matos de l’ascension du Villarica.On nous fourni donc notre petit sac à dos avec luge en plastique, pompes de marches, crampons de neiges ,surpantalon, vestes, protection et jambières impermeables pour crapahuter dans la neige, mais surtout en prévision de la descente. Casque, obligatoire pendant toute l’ascension et masque à gaz !Nous voilà donc parti pour un peu plus de 3h de montée…nous faisons l l’impasse sur la première partie qui est bien hard et qui dispose d’un télésiège…alors on en profite et on s’économise une première heure violente au niveau cardio pour un 8h du mat où on a encore les yeux collés…quelle bonne idée, si au fur et à mesure de la montée on profite d’une vue exceptionnelle de toute la région,on en chie encore des rond de sombreros (et tu connais la taille d’un sombrero par rapport à un chapeau….). si on s’était rajouté cette 4ème d’entrée de jeu, on aurait trop morflé alors qu’on a plus fait de gros trek depuis 15 jours…Clopin clopant nous montons donc sur de la roche de lave, puis dans la neige…pas de repos, ca monte non stop et de manière régulière et plutôt sévère.Quelques petites pauses bananes, sandwich, barres de céréales et on arrive à 20mn du sommet prêt à enclencher la dernière ascension.On met les masques à gaz et c’est parti jusqu’au cratère…car oui, au fait, on est environs 200 à faire l’ascension tous les jours mais il faut préciser et ça on avait oublié de le dire que c’est le volcan le plus actif de toute l’amérique du Sud. Les masques et le casque, c’est pas pour faire joli,même si le dos d’Howard pour ceux qui le connaissent savent qu’il kiff le look !!Ça fume,un petit test rapide et l’odeur des fringues le soir atteste que ça sent bon le souffre et les couleurs du cratères sont magiques.15mn pas plus faut redescendre…on enfile la combinaison antineige, et c’est parti pour le plus fun….la descente en luge (c’est juste un morceau de plastique rond que tu te fous sous les fesses pour glisser vite…)Oui, bien que pas très fière au début est prise en charge par le guide, mais au bout de 2 ou 3 pistes, se lance toute seule…Howard lui envoi pleine balle dès le début en attendant un maximum que les autres soient loin pour bien speeder malgré le guide qui lui répète continuellement « go go go… ».Quelques petites bosses avec verglas derrière laisserons quelques bleus, et une ou deux sortie de rigoles à pleine vitesse feront gouter un peu la neige mais c’était vraiment sympa…De retour vers 15h30, une petite mousse nous attend en récompense.A peine le temps de piocher les maillots de bains et de grignoter que nous voilà repartis pour le repos nocturne des guerriers.Nous voilà donc à 21h dans de vieux thermes naturelles avec 8 bassins donc 1 où un robinet d’eau froide vient continuellement couler dans le bassin sa température étant juste brulante.Le truc c’est de se faire 15mn max dedans puis de faire 10m pour aller se plonger dans la rivière à côté qui est juste glacée…et elle c’est mode, morsure aux jambes quand tu rentres dedans…mais bizarrement, si on a fait l’impasse dans le lac Llao Llao afin de conserver nos attributs, là en sortant d’une eau proche de 50…ben ca passe tout seul…Bon soyons clair, tu restes pas dans la rivière à taper la causette et boire le thé…mais si tu hésites pas, ça rentre tout seul…et quand tu sors 5mn après (allez soyons francs…2mn après), les baloches dans la gorge, le fond de l’air frais a disparu…t’es un surhomme (euh..tu te sens seulement parce que t’es pas à l’étroit dans le maillot de bain juste à la sortie), et tu te sens bien !!!Le soleil se couche et fait place aux étoiles, la rivière est plongée dans une nuit noire, et on profite de ce moment de détente bien mérité avant de retourner à 0h00 à l’appartement !!Dernier jour plein à Pucon, on décide de se la couler douce sur un lac à la playa blanca. Un vrai lac avec eau fraîche mais facilement gérable où toutes les familles se retrouvent dans le coin vu que c’est les vacances…pour finir cette journée détente on va se balader dans un petit parc voir des petites laguna bleues sur une rivière (los ojos)…on se tape 3km dans un chemin poussiéreux pour accéder au côté nord du cours d’eau pensant pouvoir faire une boucle et récupérer la route au sud…loupé…pas de passerelle sur la rivière d’une dizaine de mètres de large…tu visites un côté ou l’autre…deux parc, deux entrées…mais comme on est mort, on veut pas revenir par le même chemin et se taper les 45mn de poussière alors que la route est à 10mn de marche…de l’autre côté !!!Alors devinez ce qu’on a fait….si si….les voyous !!! On a bien scruté les 300m de berges pour trouver la zone la plus appropriée et on a traversé…eau gelée, plein de caillasses qui glissent, c’est monté juste un peu au-dessus des genoux (pour Howard…Oui elle, a de grandes jambes…) et on est arrivé dans l’autre parc….Mais c’est pas fini…personne nous a vu…c’était la fin de journée et y avait plus grand monde dans l’autre parc…voir personne..et pour cause c’était fermé depuis un bon 30mn…Une gamine sur son vélo ouvre grand ses yeux en nous voyant arriver se demandant ce qu’on foutait là !! Grand sourire, les claquettes qui vont splotch splotch, le bas des bermudas trempés, on voit la grille fermée à 100m, et pour l’instant pas de traces de papa qui doit être le garde…on se degonfle pas (mais on accélère le rythme faut dire…car bon on connait pas la morphologie de papa, et vu la gamine, soit papa est balèze soit elle boit trop de coca et fait pas assez de vélo…) et on lui demande si elle peut nous ouvrir la grille (sous entendu, fait pas vague et tu auras un bonbon).Coup de bol…le cadenas était sur la grille mais avait pas été fermé…sauvés !!!! Route nous voilà…on remonte dans le bus qui passe et retour à Pucon…Nous sommes samedi 1er fevrier, et nous montons dans le bus pour un dernier long trajet jusqu’à Santiago…puis direct Valparaíso dernière ville que nous visiterons au Chili !!!
San Pedro de Atacama
Nous sommes encore dans la zone considéré comme le Nord du Chili. San Pedro, ville située dans le désert d’Atacama, le désert le plus aride au monde au niveau géothermique, mais aussi on va s’en rendre compte un lieu extrêmement touristique.
Nous goûtons donc à notre premier bus cama 180° pour les 11h de trajet..
avoir les jambes complètement horizontales, ça change quand même la donne…on arrive à mieux dormir et le trajet se passe comme une fleur.
Dans le bus nous rencontrons deux couples de français bien sympa avec qui nous échangeons un peu et qui vont se révéler devenir des compagnons de voyages pour les jours à venir.
Arrivée à San Pedro,
un petit-déjeuner avec le groupe de frenchy nous permet de faire un peu connaissance. Puis d’autres bus arrivent et c’est un autre groupe qui connaissait nos nouveaux amis qui débarque. Cela monte donc le groupe à 11 personnes qui commencent à regarder pour passer quelques jours ensemble.
Chacun va dans ses pénates, un groupe whatsapp est créé et après une journée de vadrouille dans la ville, on arrive à contenter tout le monde en partageant pour les deux jours à venir un bus pour faire les alentours de Atacama.
Atacama est hyper touristique. La rue principale est blindée d’agences de tours. Le comble pour une ville si touristique, c’est de trouver un endroit où picoler. Si tu veux t’enfiler une binouse ou un verre de vin, faut aller à la chasse au resto qui dispose d’une patente et en plus t’es obligé de manger. En arpantant la ville tu peux quand même trouver 2 bars qui font carton plein le soir, ou alors faut trouver une des trois botelleria de la ville qui sont un vrai manège…ahhh j’allais oublier, la Franchouteria !!! Enfin du vrai pain depuis 3 mois, un sandwich dans une baguette qui respire la bonne boulangerie française …
Premier jour de visite autour de San Pedro, une joyeuse troupe de 11 chieurs français monte donc dans un bus touristique pour faire quelques lagunas,
et du desert sur le bord de la Bolivie
et de la Cordillère qui sépare les deux pays.
C’est là où on comprends pourquoi il y a autant de volcans dits explosifs. Alors premièrement ce qu’il faut savoir, c’est qu’un volcan est considéré comme actif à partir du moment où il a craché depuis moins de 10 000 ans…ouais ouais…t’as clairement pas de bol quand ça t’arrive en clair…
Ensuite pourquoi la Cordillère en a autant et pas l’Himalaya ? De ce que j’ai compris, L’Himalaya c’est la rencontre de deux plaques tectoniques terrestres qui s’écrasent l’une sur l’autre, alors que la Cordillère c’est une plaque sous marine qui passe sous la plaque terrestre..la plaque sous marine plonge, fait monter la plaque terrestre, créé un tunnel entre les deux dans laquelle la lave ensuite s’engouffre…
Bon on en revient à cette première journée où en fait, y’a pas grand chose à dire…on a vu que des trucs qu’on avait déjà vu…
mais en mode zone hypra touristique
où tu peux pas faire ce que tu veux et où tu dois rester dans les chemins délimités. Interdit de s’approcher du salar, de la laguna,
interdit de sortir du chemin, faut se dépêcher…
bref..après Putre en solo dans la voiture, le bis repetita était largement dispensable…
même si on en sort encore quelques belles petites photos.
Heureusement que notre groupe de râleurs francais à agrémenté la journée.
En clair, San Pedro de Atacama ne mérite que deux circuits,
ceux qu’on a fait le lendemain…
Mardi c’est donc deux visites qu’on ne trouve qu’à San Pedro. La vallée de la Lune, située juste à la sortie de la ville,
et une fois la nuit tombée, 3h avec Alain, un français installé au Chili qui organise sur le site de sa maison, à 7km de la ville une découverte de l’astronomie, avec ses 9 télescopes fabriqués maison.
La vallée de la Lune porte bien son nom. De la roche volcanique, du désert de roches volcaniques qui offre un décors….lunaire.
ben oui….sur le coup, c’est pareil que la veille, tu dois pas sortir des chemins mais l’avantage c’est que personne ne peux aller marcher sur l’immense dune de sable d’environs 80 mètres de haut, qui offre ainsi un revêtement soyeux, d’un lisse parfait.
On arpente ce desert aride de sel, de fer, de roche volcanique
et on nous apprend que un peu plus loin, dans une zone où on peut pas aller, c’est là que la Nasa fait joujou avec son petit robot pour l’ entraîner à arpenter mars.
Faut dire que les conditions sont parfaites.
Il pleut à peine quelques millimètres dans l année sur une periode de 2 à 4 jours d’affilée et c’est tout.
Ce qui me fait d’ailleurs penser pour revenir sur notre session culturelle à l’explication de la création d’un salar…
On connaît les salins en bord de mer. On prend de l’eau de mer, on la fait sécher et on récupère le sel…simple. certains salar dans la Cordillère sont d’anciens lacs créés lors des mouvements tectoniques, qui ensuite s’assèchent et disposent de quelques 11m de sels à exploiter, ces salars sont généralement plats.
Et puis y’a le salar proche d Atacama où ton sel forme des stalagmites…
des miliers de petites montagnes de sel au milieu desquelles t’as pas envie de courir car si tu tombes, ça pourrait faire une belle oeuvre d’art type hémoglobine étalée sur couche de sel blanche..tu vois le tableau ? Non…c’est moi qui suis sûrement un peu psychopathe…
donc comment se forme ce salar ? La région est située entre la Cordillère des Andes depuis laquelle arrive de l’eau…l’eau coule dans la terre jusque dans la vallée en direction de l’océan…mais dans cette région, avant l’océan y’a une autre chaîne de montagne…dans laquelle se trouve des mines de cuivres et de fer…les montagnes sont blindées de métaux fereux et l’eau…ben elle arrive pas à traverser…donc elle s arrête contre elle.
L’eau après tout son parcours est blindée de minéraux, et comme dans le quartier il pleut pas…et qu’il fait juste un peu beaucoup chaud, on arrive à un ratio entre hydratation du sol lors des 3 jours de pluie versus évaporation de l’eau supérieur à 100. Le soleil va donc chercher l’eau dans le sol qui remonte blindée de minéral et forme donc cette croute de pics de sel en sortant…
Revenons à notre mardi parce qu’on s’égare. Après le périple de notre joyeuse troupe, un petit repas rapide et on s’écarte de la pollution lumineuse pour aller découvrir les étoiles. A cette période de l’année on apprends qu’aucune planète n’est visible de ce côté m-ci de l’hémisphère. Mais par contre on découvre et on voit à l’oeil nu d’autres choses qui ne sont visibles que dans l’hémisphère sud…notamment les deux nuages de Magellan qui sont en fait des galaxies. Deux nuages crémeux dans les étoiles. Après plus d’une heure d’explications du fameux Alain, passionné, show man bourré d’humour, sur l’histoire de l’astronomie, sur la taille de l’univers, le fonctionnement de notre système solaire, on peut enfin mettre l’oeil sur les objectifs de ses 9 télescopes. Du petit trucs de 1 mètre à 250 boules la lentille au monstre de 4 mètres à 25 000 boules l’optique ! Et celui-là pointé droit sur le gros nuage de magellan. Et quand tu montes sur l’échelle et que tu mets l’œil sur l’objectif tu vois la toile de la tarentule. Une sorte de toile de fumée limite en 3d dans lesquelles les étoiles se melangent. Sur les autres, un amas globulaire, la ceinture d’orion, une géante rouge…on aimerait vous montrer ce qu’on a vu…mais on ne peut que mettre cette magnifique photo faite par Seb, un des joyeux du groupe qui a du super matos et maîtrise un petit peu son sujet, ses paramètres Iso, et son temps d’ouverture avec trepied. Le big one de la soirée pointé sur le nuage de Magellan.
Demain décollage à 6h30 direction la Bolivie, et 3 jours de 4×4 poir traverser la Cordillère des Andes jusqu’au Salar d’Uyuni.
Suriplaza et Salar de Surire
On en était resté à l’altiplano, les volcans enneigés qui se reflètent dans l’eau style je suis beaux et je me la pète..bref…ben on a continué sur deux jours avec du bis repetita en doublé…car si toi lecteur et lectrice (aujourd’hui c’est la journée de la parité) tu suis nos aventures, si je te parle d’une expédition vers une rainbow mountain et d’un salar, tu te rappelleras tout de suite qu’on a fait ces deux trucs au Pérou.
Nous voilà donc parti mercredi sur de la piste chilienne donc, un peu plus large et une peu moins bosselée de manière générale qu’au Pérou, au nord de Putre, à travers de l’altiplano, à moins de 20km de deux frontières du Pérou et de la Bolivie pour voir de la montagne de toutes les couleurs mais surtout rouge..
Un grand classique maintenant pour l’amérique du Sud, des routes qui te pourrissent les amortisseurs de la caisse, recouvrent la peinture de 2cm de poussière, ne pardonne pas un écart de voiture ou une arrivée trop rapide dans un virage et bordent leur tracé de petites croix ou sanctuaires et d’épaves de voitures ou camions tombés trop bas dans des zones difficiles à nettoyer.
Il nous faut un peu plus de 2 heures de piste pour faire les 40km qui nous emmènent dans ce paysage martien. Nous traversons encore un improbable un petit village de quelque maisons
et un terrain de foot, paumé en plein milieu de ces terres arides se demandant quand a bien pu avoir lieu un match de foot et qui a bien pu jouer ici.
Puis, la voiture ne pouvant plus monter, la piste devenant difficile, nous mettons à l’épreuve nos jambes et nos poumons pour monter a travers du sable de poussière volcanique,
et des tonnes de morceaux de pierres éclatées jusqu’à la crête de ce cratère en sommeil,
au milieu duquel notre voiture attendra.
De la haut, la vue s’ouvre sur d’autres cratères proches aux multiples couleurs et au loin la Bolivie et le Pérou.
Jeudi, c’est donc le Salar de Surire qui nous attend à un peu plus de 90km de piste mais cette fois en direction du sud, on longe la frontière Bolivienne qui est à peine à 20km, et la Cordillère majeure, avec ses volcans et même un en activité,
qui nous offre le matin ses fumerolles
sur les bords de son cratère enneigés.
Pour la petite session culturelle, il faut savoir (je l’apprends ce lundi avec une guide mais je developperais plus tard) que le Chili dispose à lui seul de 98 volcans actifs et que cela représente u peu plus de 10% des volcans actifs du monde (environs 880). Pourquoi la Cordillaire a autant de volcan…ben je vous dirais çà dans le prochain article sur San Pedro de Atacama…
Pour rejoindre le salar,
c’est encore 2h30 de piste, mais une piste assez bien entretenue car le Salar est exploité et toute la journée c’est un défilé de camions remplis de sels qui fait la route. Il est assez balaise, il nous faudra une bonne heure pour en faire le tour. Au milieu, les camions sont en file indienne devant les pelleteuse qui gratte le sol pour sortir les tonnes de sel et charger leurs remorques.
Sur les côtés, les flamands roses animents les berges par centaines cette fois,
sur des reflets de verts, de jaunes et de gris.
A l’opposé, une source chaude, et même brûlante nous acceuille pour valider notre bain le plus haut.
C’est donc un bain chaud, dans une eau odeur de souffre (clairement tu pues l’oeuf pourri ensuite pendant 2 jours), à 4200m qui nous tend les bras. Ni une ni deux, on saute dans les maillots de bain et plouf…on saute dans l’eau à l’opposé du bord ou les geysers d’eau chaude qui crache le liquide bouillonant.
Et puis pour régler la température de ton bain, ben t’avances vers les geysers.
On se sèche au soleil…retour sur la piste, jusqu’à Putre, en dépassant des dizaines de camions chargés de sel…
Notre escapade se finie le lendemain, où on retourne à Arica à travers le désert le temps de faire quelques rencontres improbables
On voulait passer la frontière vers la Bolivie ici, mais c’est un peu la galère ensuite pour rejoindre Uyuni. Donc on va descendre encore un peu au sud avant de repiquer plein est et de passer la frontiere. A Arica, cette fois,
on lâche la ville pour se mettre en bord de plage,
profiter des petits restos en bordure qui te propose le plat parfait, à savoir le Ceviche, sorte de tartare de poisson frais avec une sauce blanche citronnée aux oignons rouge (appelée Tiger Milk).
Samedi soir, on dormira dans le bus, 11h de trajet jusqu’à ce qui devait être initialement notre porte d’entrée au Chili, San Pedro de Atacama.