Welcome to Chili ! Arica et Putre

Et de 3. Nous voilà donc dans un nouveau pays. Apres 6h de collectivo à travers du désert,

et du désert, et du désert…jusqu’à Tacna nous sautons de nouveau dans un collectivo

pour traverser la frontière

sur une dernière ligne droite de 1h qui nous emmène à Arica ville balnéaire du Chili.

Mouais…pas plus sexy que ça…et en plus le premier contact avec la rue commerçante du centre ville c’est des planches et des grafs revolutionaires…

et en causant on se rend compte que la situation est toujours très fragile au Chili.

Les banques sont prioritairement ciblées et les magasins ne gardent qu’une porte d’entrée ouverte, tant pis pour les vitrines recouvertes de tôles de fer soudées, ou planches en bois.

Le décalage horaire nous change pas mal la vie. En quelques kilomètres tu avances ta montre de deux heures. Fini les levés à 6/7 heures…il sera 8 ou 9h. On va pouvoir reprendre des horaires de fainéants et pour cause, ce matin (3 jours plus tard) dans un petit village on partait à 8h du matin et on a pas réussi à trouver une seule épicerie d’ouverte alors qu’au Pérou à 5h la majeure partie du pays est déjà au taquet.

On se fait une journée rapide au niveau de la mer, quelques kilomètres de marche dans une ville qui nous botte pas plus que ça, on croise le défilé de dimanche de la fête de la conception ou un truc comme ça,

la visite des 3 spots connus dans la ville, l’église

commandée aux ateliers eiffel,

la vieille locomotive à vapeur,

et le rocher qui surplombe la ville.

Avec ça, t’as fait le tour. Si tu comptes rester plus longtemps à Arica, il te faut maintenant te tourner vers la plage et travailler ton look surfer pour exploiter ce que la ville a encore à te donner, des vagues !

Puis, après avoir discuter avec 2 djeuns de 25 piges qui essayent de faire des études au chili (mais qui ont plus de cours depuis plus de 2 mois cause les facs sont fermées), on decide de partager les frais de leur voiture de loc et de partir avec eux vers Putre, à la frontière de la Bolivie pour visiter un peu l’altiplano.

Nous voilà donc parti pour une journée où on monte jusqu’à 3000, direction l’est, ou nous serons à la croisée du Pérou, de la Bolivie et du Chili, à travers le désert. Nous commençons la route avec les dunes de géoglyphes, formes en pierres sur les dunes de sables, puis nous faisons une halte dans une guest connue pour être un lieu avec un temple bouddhiste, pro végétarien, zen et tout le toutim…

bon j’ai bien compris avec tous leur panneaux que manger de la viande c’est pas bien, c’est pas écolo, et ça fera pas de moi un homme bien,

alors ok pour se rabattre sur ce qu’ils proposent à savoir un bon petit plateau végétarien pour ce midu. L’alpaga et les animaux ici, c’est pour le design.

Puis reprise de la route afin de profiter de quelques spots de point of view, encore de désert,

jusqu’à Putre qui est la dernière petite ville sur cette route,

avant la Bolivie et qui nous servira de base Camp pour rayonner sur les 4 jours à venir.

Réveil 7h mardi, on fait le tour du village pour trouver de quoi grignoter avant de partir…on se contentera d’un café soluble sans sucre à la guest tout étant fermé. On prend la voiture pour continuer sur la route principale direction les volcans de Pamorape et Parinacota qui culminent à 6300 et 6400m et qui participent à définir la frontière Chilo-Bolivienne.

Altiplano au programme soit plus de 5000m…généralement quand on dit altiplano, c’est paysages époustouflants toute le journée,

30 photos à chaque fois que tu t’arrêtes,

cad toutes les 10mn après chaque virage qui découvre une nouvelle montagne,

eau glacée le matin,

vent frais, potentiel petit mal de tête,

casquette et bonnet à visser au crâne, et si t’es raisonnable, 2 tonnes de crème solaire sur chaque bout de peau qui dépasse.

Tu y ajoutes quelques petites laguna,

un

ou deux lacs

avec option flamands roses intégrée,

des volcans encore en activité, des Vicuna (sorte de petit lama pas très poilus), des cadavres de Vicuna qui témoignent de la présence de Pumas dans le quartier,

des Viscachas (type de lièvres ayant participés à un gang bang d’écureuils et de Kangourou),

Un pueblo paumé avec 10 barraques où tu galères même pour trouver de quoi boire un café,

Des sortes de canards qui en sont pas vraiment

Des piafs qui font des bruits chelous mais sympa..

et tu as une journée bien remplie pour tes mirettes !

J’allais oublier l’option thermes naturelles en fin de journée avec eau qui coule a 50°C et bains autour des 41/42

avec glaise que tu étales partout sur ton corps svelte et musclé, pour donner à ta peau au teint hâlé une douceur suave.

Demain, on laisse la verdure de nos volcans

et on part dans des petits chemins pour une nouvelle montagne colorée